Nous faisons corps ...
Nous faisons corps
C’est la condition de ta survie mémorielle
Où je suis je te porte
Filigrane
Consolateur de mon incompressible chagrin
Qui vaques à l’ombre de tes frères
Ils grandissent
Toi aussi
Si leur voix s’est faite grave leur chevelure plus sombre
Je façonne tes métamorphoses
Au fil de ces transformations
Par mon imaginaire
Je raye la fin de ton histoire
Et te poursuis en moi
Et nous berce.
© Camille Pioz 130602