5 avril 2015
Un air de fête
Les martinets entre les toits entre les arbres
Lancent leurs cris stridents
Au loin les champs rougeoient comme feux de la Saint Jean
Tâches de sang au corsage de l’infidèle
Tâches mouvantes sous l’ombrelle impressionniste
Carrés de soie lissés par le vent
J’ai voulu vous prendre à pleine brassée
Mais vous n’êtes pas fleurs apprêtées
A vous laisser mettre en cage
Et je n’ai plus en mains
Qu’un amas déchirant de pétales chiffonnés.
Les martinets lancent des cris stridents.
© Camille Pioz 120522
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