5 avril 2015
Rémanence
Surgit imprévisible
Une senteur fantôme du temps
Une senteur
De louchées de soupe
Affadies
Brouillées dans les relents des compotes
L’écho des médecines
Les étoffes austères
Voiles noirs robes noires
Une senteur où se suivent
De jeunes enfants
Attentives
A ne pas penser l’absence
Une senteur qui s’ombre
Sous l’aplomb des montagnes
Criblées d’imaginaires
Une senteur
Qui porte le chagrin
D’une impossible attente
Laissée sur le sol en carreaux noirs et blancs
D’un parloir.
© Camille Pioz 121007
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