1 septembre 2012
Septembre
Qu’est devenu le geai
Qui me narguait ?
Ce matin
Les premiers frissons nous sont arrivés
Par la fenêtre entrebâillée
Le ciel a pris ses teintes
De linge fraîchement lavé
Les arbres du jardin soudain
Me sont apparus sévères
L’ombre peut-être plus longue
Les fruits déjà ramassés
Les pêches de vigne
Sont le dernier refuge
D’un été que l’on replie
Je me suis rapprochée de tes bras.
Lorsque je reviendrai
Septembre finissant aura saisi tout le vallon
A perte d’horizon.
© Camille Pioz
G. – 1er Septembre 2012
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